Pendant mes aventures en compagnie d'amis, j'ai, comme toute méduse se doit de la faire, crée.
Voilà quelques unes de mes réalisations.
La première est un poème
Citer:
La clairière de la dame, «L'histoire sinueuse du peuple des méduse.» p.2083:
Un poème découvert il y a bien longtemps, gravé dans la glace d'un lac, au cœur de l'hiver. Recopié alors, il est généralement transmis aux méduses dans leur enfance. Détail étonnant, même s'ils ne l'ont jamais entendu, les serpents sifflent de contentement en entendant ces mots. Il n'est pas certain qu'il ne s'agisse pas d'un cantos (en 6 tours pour 6 paragraphe) mais la mélodie étant oubliée, on n'en connaît ni l'effet ni la puissance.
Fatiguée de marcher en la forêt sans fin
La dame de l'hiver fit une pause en chemin
Et du voile glacé qui l'accompagnait
Elle couvrit une clairière où un chien dormait
L'animal ne se leva ni n'ouvrit une paupière
Et la saison insultée fit part de sa colère
En tuant l'animal sur mille pals glacés
Faisant gicler sur la neige le chaud qui l'habitait
Elle se fit alors de la fourrure du chien
Dans une chaise de neige un trône suzerain
En lequel elle s'assit et closant ses yeux blancs
Vinrent alors en rampant, virent alors les serpents
Caressant de leur peau les jambes fatiguées
Glissant sur son corps doux, attentionnés.
Alors, sortant d'un sommeil long tant qu'apaisé
Elle se prit d'amour pour les rampants assemblées
Et se mit alors comble de l'honneur
À leur parler... À leur parler des heures
Qui devinrent des jours et des semaines entières
Pendant qu'autour d'eux le froid couvrait la terre
Parmi tout ces siffleurs, l'un se fit confident
Il était long et blanc comme la dame et brillant
Parmi tous ces serpents, un autre devint apôtre
Vertes ses écailles, sifflant des patenôtre
Parmi tous ces serpents, un troisième choisi
Devint son protecteur, son bras armé aussi
Son corps d'améthyste aux reflets d'argent
Était rares parmi eux, presque dérangeant
En la dernière nuit qu'elle passa en le cénacle
Dans son sommeil elle fit pour eux un miracle
Murmurant en ses rêves aux reptiles attroupés
Un enchanteur vocero de givre, sifflant la beauté
Sculptant dans la neige qui recouvrait le sol
Une forme parfaite, sans défaut sans bémol
Vers laquelle les serpents épris du froid modèle
Rampèrent en sifflant vers la silhouette si belle
Et sur la tête de la matrice, mère des méduses
Sifflèrent le premier cantos inspiré par les muses
Ainsi naquirent les gorgones, les premières
Leur chevelure ophidienne et leur allure altière
Sont restés intacts et leur peau si froide
Donne l'impression que le beau est fade
Admirant la conjugaison des paroles d'hiver
Avec le chant si doux que les reptiles sifflèrent
La dame fit d'autre de ces si belles méduses
Si belles que rien, personne à elles ne se refuse
Mais le temps passant la saison ses devoirs
Dût reprendre au matin et chanter au revoir
Aux serpent qu'elle aimait et à ses filles adorées
Elle se leva donc, tous se mirent à pleurer
Alors dans la clairière, toute de glace ornée
Elle laissa en mémoire des trois serpents aimés
Une créature à trois têtes, sur un corps de chien
Elle fût nommée hydre et garde le chemin
Qui mène à la sommière où la dame dormit
Et garde ses secrets dans le froid, dans l'oubli.
Un poème découvert il y a bien longtemps, gravé dans la glace d'un lac, au cœur de l'hiver. Recopié alors, il est généralement transmis aux méduses dans leur enfance. Détail étonnant, même s'ils ne l'ont jamais entendu, les serpents sifflent de contentement en entendant ces mots. Il n'est pas certain qu'il ne s'agisse pas d'un cantos (en 6 tours pour 6 paragraphe) mais la mélodie étant oubliée, on n'en connaît ni l'effet ni la puissance.
Fatiguée de marcher en la forêt sans fin
La dame de l'hiver fit une pause en chemin
Et du voile glacé qui l'accompagnait
Elle couvrit une clairière où un chien dormait
L'animal ne se leva ni n'ouvrit une paupière
Et la saison insultée fit part de sa colère
En tuant l'animal sur mille pals glacés
Faisant gicler sur la neige le chaud qui l'habitait
Elle se fit alors de la fourrure du chien
Dans une chaise de neige un trône suzerain
En lequel elle s'assit et closant ses yeux blancs
Vinrent alors en rampant, virent alors les serpents
Caressant de leur peau les jambes fatiguées
Glissant sur son corps doux, attentionnés.
Alors, sortant d'un sommeil long tant qu'apaisé
Elle se prit d'amour pour les rampants assemblées
Et se mit alors comble de l'honneur
À leur parler... À leur parler des heures
Qui devinrent des jours et des semaines entières
Pendant qu'autour d'eux le froid couvrait la terre
Parmi tout ces siffleurs, l'un se fit confident
Il était long et blanc comme la dame et brillant
Parmi tous ces serpents, un autre devint apôtre
Vertes ses écailles, sifflant des patenôtre
Parmi tous ces serpents, un troisième choisi
Devint son protecteur, son bras armé aussi
Son corps d'améthyste aux reflets d'argent
Était rares parmi eux, presque dérangeant
En la dernière nuit qu'elle passa en le cénacle
Dans son sommeil elle fit pour eux un miracle
Murmurant en ses rêves aux reptiles attroupés
Un enchanteur vocero de givre, sifflant la beauté
Sculptant dans la neige qui recouvrait le sol
Une forme parfaite, sans défaut sans bémol
Vers laquelle les serpents épris du froid modèle
Rampèrent en sifflant vers la silhouette si belle
Et sur la tête de la matrice, mère des méduses
Sifflèrent le premier cantos inspiré par les muses
Ainsi naquirent les gorgones, les premières
Leur chevelure ophidienne et leur allure altière
Sont restés intacts et leur peau si froide
Donne l'impression que le beau est fade
Admirant la conjugaison des paroles d'hiver
Avec le chant si doux que les reptiles sifflèrent
La dame fit d'autre de ces si belles méduses
Si belles que rien, personne à elles ne se refuse
Mais le temps passant la saison ses devoirs
Dût reprendre au matin et chanter au revoir
Aux serpent qu'elle aimait et à ses filles adorées
Elle se leva donc, tous se mirent à pleurer
Alors dans la clairière, toute de glace ornée
Elle laissa en mémoire des trois serpents aimés
Une créature à trois têtes, sur un corps de chien
Elle fût nommée hydre et garde le chemin
Qui mène à la sommière où la dame dormit
Et garde ses secrets dans le froid, dans l'oubli.
Puis trois dessins de Lisacio, mon compagnon satyre.
Voilà, j'ai créé ces éléments au sein du jeu et les partager avec la communauté était il me semble une bonne idée. Vous pouvez évidemment les utiliser pour illustrer vos parties en créant un PNJ satyre nommé Lisacio si le cœur vous en dit, la seul limite à cela étant que vous ne devez pas vous faire d'argent avec n'est-ce pas
Merci d'avoir vu/lu.