Selon maintes philosophies et religions, on souligne que la lumière n'est remarquable que dans l'obscurité.
Pour moi les Muses ont crée une œuvre d'art quasi-parfaite mais immobile. On s'en lasse donc avec le temps comme on se lasse nous de nos chansons préférées du mois. Ce que propose le Masque c'est une ouvre d'art dynamique, toujours en mouvement, elle régale le spectateur en continu, se renouvelant sans cesse quasi d'elle-même. Il n'y a qu'un poussé un ou deux pions et hop c'est tout le mobile ou le p'tit théâtre de marionnettes qui se met en branle. Et ce que j'aime à penser et que j'ai souligné dans mes textes pour Arlequin, c'est je vois Mathieu et les autres auteurs comme les Muses d'un monde que chaque meneur à la manière du Masque met en branle pour son plus grand plaisir et celui de ses joueurs. Romaric Briand (un ami, auteur du JDR
Sens et grand fan d'AGONE) m'avait fait remarqué que les Inspirés dans sa vision, ce sont des gens qui ne se conforment pas aux règles, qui innovent, créent et repoussent sans cesse leurs limites et celles de leur monde. N'est-ce pas finalement ce que font les joueurs dans une partie ? Et sinon, des gens doués d'autant de créativité vont forcément altérer le monde dans lequel ils vivent. Mais s'ils l'altèrent ils risquent de dénaturer l'œuvre ultime, l'Harmonde, non ? A moins que ce soit justement dans cette altération que réside le Grand Oeuvre ?
En tout cas c'était ma vision jusque là.