Inscription: 20 Avr 2004, 21:40
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Localisation: Ranne, en Janrénie et Paris, sur la Terre.
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(Mieux vaut tard que jamais....)
Hem... alors Lorum : voilà ce que j'ai :
Dressée face à la mer, à l’embouchure du fleuve Tanis, Lorum est la première ville portuaire de la côte Scintillante grâce à son activité économique, sa fréquentation et sa superficie. Du haut de son imposante muraille survolée par les mouettes, elle défie les vents marins qui hurlent dans ses rues, les nuits de tempête. Surnommée dans le canton « la Dame des mers », Lorum fait la fierté des janréniens et symbolise l’excellence du royaume dans le domaine de la marine. Depuis des siècles, la ville a également permis à la couronne de contrôler le fleuve Tanis et donc la frontière avec les Provinces liturgiques, pour se prémunir des visées conquérantes de ce voisin (Livre de base p.58 ).
S’il faudrait des ouvrages entiers pour raconter la naissance tumultueuse de Lorum et de long exposés pour traiter toutes les facettes de ses habitants aux pieds marins, il est néanmoins possible d’aborder ici les quelques points qui font sa célébrité aujourd’hui.
On y fabrique tout d’abord des galions armés d’Epinettes (cf. Souffre-jour n°2 p.28 ), qui règnent en maître sur la mer Scintillante, ainsi que les très rares « galions-forteresse » qui peuvent embarquer les meilleures machines de guerre de l’Harmonde et permettre à la flotte royale de tenir le siège d’une ville depuis les côtes. En effet, la portée de ces machines dépasse parfois l’entendement, grâce à l’utilisation de certains élémentas dans leur construction. Leur nature et la façon de les travailler est évidemment tenue secrète. Parmi eux, le vaisseau amiral aux proportions incroyables, « le Galion d’Epines », trône majestueusement dans le port militaire, enfermant dans sa coque les secrets de son armement Flamboyant (cf. Souffre-jour n°2 p.28 ).
Au nord de la ville, le port principal de Lorum s’ouvrant sur la mer, figure parmi les plus vastes de l’Harmonde. C’est là que mouillent la plupars des navires de la flotte Janrénienne ainsi que de nombreux bateaux marchands, déchargeant leurs cargaisons sur des quais encombrés de voyageurs, de cris et de senteurs exotiques. Une dizaine d’autres ports plus petits, jalonnent les côtes de la ville, dont certains, aménagés sur les berges du Tanis, ne servent qu’aux embarcations à fond plat, destinées au cabotage fluvial. Une immense écluse Flamboyante comme il en existe d’autres en Janrénie (cf. Souffre-jour n°2 p.88 et Iserne) coupe l’embouchure du Tanis avec la mer Scintillante et permet aux navires de s ‘y embarquer. Bien que d’une beauté similaire aux autres, l’écluse de Lorum semble néanmoins bien plus grande et complexe encore que ses semblables. Mais contrairement à celle d’Iserne, ses mécanismes peuvent être actionnés par des individus de n’importe quelle force, pourvus qu’ils en connaissent le fonctionnement.
Non loin de là, se trouve également le fameux musée de la marine royale, où l’on peut suivre en maquettes et parfois même à échelle réelle, toute l’histoire de la navale Janrénienne. Mais sa célébrité est plutôt due à l’aile réservée à l’incroyable aquarium du roi, où vivent la plupars des créatures marines connues dans cette partie de l’Harmonde. Quelques raretés comme une Muirène en captivité (cf. Souffre-jour n°2 p.56) un démon marin (cf. Souffre-jour n°2 p. 69) ou une baleine-espadon viennent également compléter le tableau.
Et si la Janrénie est réputée pour ses nombreuses fabriques, notamment d’horloges, ce sont avant tout d’eccélentes boussoles (cf. Souffre-jour n°2 p.38 ) que l’on produit à Lorum, bien que la concurence d’Iserne, commence à se faire sentir depuis quelques années (cf. Iserne).
Les mille et une merveilles que produit la cité, font l’objet d’un commerce étendus dans tout l’Harmonde, grâce à l’important trafique maritime mais également grâce aux nombreux satyres qui vont et viennent, emportant dans leur voyages incessants, les denrées de Lorum. Ainsi, une guilde de satyres marchands, « Les longs-sabots », a été fondée dans la ville. Elle a pour rôle d’établir de nombreux contrats commerciaux avec des royaumes étrangers et d’assurer le lien entre la fabrique ou l’artisant de Lorum et le client lointain. Le satyre touche alors une taxe sur la vente qui varie en fonction de la marchandise et de la distance parcourue. Ainsi, de nombreux commerçants de la ville peuvent exporter leurs produits sans se soucier de l’acheminement : les longs-sabots veillent à ce que les marchandises transportées arrivent à bon port. Mais ce trafique dissimule des objectifs sous-jacent bien plus politiques qu’il n’y paraît…
Le célèbre Cénacle de Lorum, figure parmi les plus célèbres et les plus grands de l’Harmonde et tout satyre qui se respecte doit s’y présenter au moins une fois, s’il passe en ville. La rumeur prétend que derrière les nombreuses fêtes orgiaques qu’ont coutume d’y organiser les Printaniers, le Cénacle abrite un résaut en relation avec certains libertins Liturges pour promouvoir l’apostasie sur les terres des prélats. (cf. Codex des satyres p.11). Avec l’aide des longs sabots, le Cénacle couvre en fait une organisation secrète de passeurs vers et depuis les Provinces liturgiques, veillant la plupars du temps à récupérer des saisonnins persécutés par les lois des adorateurs de Neuvême. Parmis eux, certains travaillant pour la couronne Janrénienne figurent parmi les meilleurs espions du royaume. En relation avec l’un des très rares Cénacles Liturges, « Les herbes sous le pavé », le résaut de Lorum soutiens activement les projets terroristes du Célèbre farfutin : Timini Passelune (cf. Dramatis personnae p.22 à 25) , en offrant l’asile et la protection des Longs sabots aux saisonins clandestins passant la frontière. Mais le Cénacle de Lorum veille aussi à faire circuler sur les terres Liturges les ouvrages interdit par l’Eglise. En relation directe avec de nombreux penseurs subversifs de Ville-Tanis. Les satyres espèrent ainsi préparer une véritable révolution des mentalités qui poussera le peuple à se soulever (cf. La sentence de l’aube p. 143).
Il faudrait encore des pages et des pages pour tracer le contour de « La dame des mers » et des milliers de poèmes de marins, pour restituer la richesse et l’énergie qu’elle dégage. S’il elle n’est pas forcément la plus grande, si elle n’est pas forcément la plus belle des cités, Lorum est sans conteste la plus fière du royaume. Elle symbolise à sa manière, le parfait mariage entre l’authentique esprit Janrénien, combatif et conquérant, et la grande ouverture d’esprit sur l’Harmonde, que défendent les nouveaux idéaux de Loge.
A votre service... 
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Alraune
(satyre lunaire)
"Puisse l'éclat de votre flamme ne pas vous aveugler"
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