Yep !
Je poursuis ma recherche de mise en cohérence des texte propres à Lorgol et cette fois c'est aux Mille Tours que je m'attaque.
Mon soucis est que dans le Ldb il est indiqué qu'elles ont été fondées pendant la Flamboyance quand dans le Dramatis Personae on apprend que ce fut à l'époque d'avant.
Voici les références :
Citer:
Ce fut le début de la Flamboyance. Les hommes étaient inspirés, les saisonins vivaient en paix et l'aura des Muses enveloppait l'Harmonde. Ce fut un époque fabuleuse où les mortels levèrent des créations incroyables, à la beauté fulgurante héritée des Muses et de leur enseignement, car elles vivaient en quelque sorte dans le cœur de leurs auteurs. Il en reste aujourd'hui quelques rares vestiges, telles que les Mille Tours de Lorgol.
Cf. Livre de base – Genèse,, p.15
Au nord de la capitale urguemande, Lorgol, se dresse un authentique Vestige de la Flamboyance qui domine les toits de la cité : les Milles Tours. Ces constructions sont solidaires et constituent le socle de Lorgol. De nuit, les meurtrières et les vitraux des fenêtres de ces tours s'illuminent, les auréolant de mystère.
Certains prétendent qu'il s'agit d'une Œuvre d'un Harmoniste désireux de flatter Cysèle. La Muse, jalouse de la création de ces Milles Tours, aurait privé l'Harmonde de son corps, le condamnant à errer sans fin dans les corridors et les salles souterraines avec leurs murs épais pour enveloppe.
Cf. Livre de base, p.57
Lors des Chroniques des Crépusculaires, Agone a récupéré l'un des cils de Diurne. […] Agone planta le cil de Diurne au cœur des énigmatiques Milles Tours. Extraordinaire Vestige de la Flamboyance, ces hautes tours à l'architecture inquiétante étendaient leur ombre sur la cité depuis des siècles lorsque les branches noueuses du souffre-jour d'Agone se mêlèrent aux contreforts et aux arches de pierre de ce quartier, plongeant les rues tortueuses qui séparent les Milles Tours dans un crépuscule perpétuel.
Cf. Livre de base - Rochronde, p.298
En fait, personne n'a jamais pris la peine de compter réellement les tours de la capitale urguemande, d'autant plus que nombre d'entre elles disparaissent à l'occasion ou changent de place. Mais chacune d'entre elle possède une particularité unique qui en une Œuvre à part entière.
Cf. Art de la Magie – Vestiges, p.10
Tout le plateau de Lorgol est couvert d'un labyrinthe de tours enchantées. C'est là qu'Agone a planté un arbre crépusculaire hérité du Souffre-Jour, que les habitants de Lorgol appellent communément le Bois Noir, le Sombre Ebène ou le Ténarbre. Toute cette zone est désormais évitée par la plupart de la population. Seuls les Mages du Cryptogramme-magicien, les Petits Chasseurs et certains saisonins apprécient la majesté et la puissance de ce lieu et acceptent le risque que représente les mouvements du Bois Noir.
Cf. Art de la Magie – Pavane pour un mage défunt, p.67
Les Milles Tours sont sans doute les Vestiges les plus célèbres. Chacun de ces édifices a ses mystères et ses enchantements et rares sont ceux qui les comprennent. L'aura énigmatique des tours s'est encore renforcée lorsque Agone de Rochronde y planta son Souffre-jour, au terme de la guerre. L'arbre ténébreux domine aujourd'hui les tours et les nimbe de son crépuscule.
Cf. La Sentence de l'aube – Les Fleurs de la guerre, p.77
Avant la Flamboyance, les humains s'installèrent sur le site d'une Perfection antique, après avoir défait ses habitants originels, un clan nain. Alors les Muses envoyèrent trois Merveilles, afin de détourner le cœur des hommes de la Perfidie. Seule Cysèle refuse de participer. Elle gardait rancœur aux enfants du Masque de s'être attaqués aux nains, ces saisonins qui comprenaient si bien l'esthétisme pur des formes de l'Harmonde. Les trois Merveilles furent un ondin, une nymphe et une salamandre. Illuminés par les créatures harmoniques, détachés de l'influence perfide, les hommes fondèrent une magnifique cité : Norgholm. Bercés par les visions des Merveilles, ils se lancèrent dans des projets artistiques ambitieux. Passés maître dans de nombreux domaines, ils décidèrent de séduire Cysèle par des réalisations cyclopéennes. Malgré leurs tentatives, le cœur de la Muse resta de marbre. Les Mille Tours ne parvinrent pas à l'amadouer. Pire, la présence des Merveilles commença à enchanter les tours, à moins que le talent incroyable de ces humains, guidés par quelques nains, n'amenât un tel prodige.
Cf. Dramatis Personae – La salamandre, p.10
La nuit des temps
Une cité enchantée, du nom de Norgholm, s'étendait autrefois sur le site de Lorgol. Elle fut l'un des premiers berceaux de l'humanité. Ses habitants excellaient dans tous les arts et adoraient les Muses. Ils cherchaient à obtenir leur bénédiction pour faire de leur ville une perfection. Trois muses (Orphèle, Stance et Nuence) furent séduites et insufflèrent à Norgholm une part de leur essence. Voilà pourquoi les poètes parlent souvent de "Lorgol, trois bénies par les muses". Cet enchantement se manifestait par l'apparition régulière de trois Merveilles protectrices (un ondin, une nymphe et une salamandre) qui veillaient sur le bien-être des artistes.
Cysèle, la quatrième muse, refusait les offrandes et les bonnes paroles des habitants de Norgholm. Pendant un siècle entier, les plus habiles sculpteurs s'efforcèrent de produire des œuvres capables de l'amadouer. Mais la muse, lassée par tant de prétention, était convaincue que les humains avaient au fond de leur cœur autre chose que l'amour de l'art : en eux elle voyait surtout le goût du pouvoir et l'emprise du Masque. Constatant que les œuvres assemblées commençaient à s'enchanter d'elles-mêmes, Cysèle décidé d'agir : elle envoya une tarasque sur Norgholm. Celle-ci déclencha un terrible raz-de-marée qui détruisit plus de la moitié de la ville : seules les Milles Tours, situées en hauteur furent épargnées.
cf. Atlas de Lorgol de Grégoire Laakmann
comment vous vous voyez les choses à leur propos ? Me trompe-je quand je vois une incohérence ? Comment mettre tout ça en forme ?
