Je ne suis pas le mieux placé pour te répondre, car je n'ai jamais été à l'aise avec la conjuration, même si j'en adore le principe. Mais comme les visiteurs sur le site se font rares, tu ne risques de ne pas avoir beaucoup d'autres réponses. Alors voici comment cela se passe à ma table:
En effet, les limites et les obligations des connivences que tu décris me semblent correctes. Néanmoins, une connivence reste un contrat écrit. Tant que chaque partie est satisfaite au final, le contrat est inutile; il ne sert que si une partie est lésée. Donc tant que ton conjurateur assure sa contrepartie, le démon est content et tout va bien, pas besoin de connivence déposée chez un advocatus. Maintenant si un conjurateur veut jouer au malin et arnaquer son démon, ce dernier s'en plaindra lorsqu'il se fera renvoyer aux Abysses. La plainte remontera (peut-être) la hiérarchie jusqu'à un démon suffisamment bien placé pour vérifier la connivence d'origine. (N'oublions pas que chaque haut-diable est "lié" à ses advocatus, cf l'art de la conjuration, sauf erreur). Et là, s'il est découvert qu'aucune connivence n'a été déposée, le conjurateur risque la punition. J'estime que le risque est relatif et dépend de nombreux paramètres: - cercle du démon arnaqué - capacité du démon à identifier son conjurateur - valeur de la connivence - récidive - etc.
Note qu'une connivence peut toujours être déposée a posteriori, comme un simple archivage. Ca reste utile pour un conjurateur qui veut se faire connaitre des Abysses.
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