slagg

Mille bonjours,
Je comprends assez bien l'attrait de la conjuration pour les obscurantistes (et les eclipsistes).
Mais quant est-il des jornistes? Refuse t-il la conjuration?

Sardac

Car, i lexiste bien l'Art Sombre. N'existerait-il pas l'Art Gris pour séduire les jornistes afin de les entrainer dans les voies de la ténèbres?
Je propose cela ou du moins m'interroge car les jornistes, par le lien très fort qu'ils tissent avec leur danseur, peuvent difficilement accepter d'être complètement obsédés par la ténèbre, aimer la souffrance... cela les détournerait sans doute de la voir du jornisme..
Comment voyez-vous les choses ? Car les hauts diables doivent bien avoir un plan pour séduire cette obédience.

Sardack

Et bien, pourquoi ne partagerait-il pas cette passion, fascination avec son danseur ? Une relation pour le moins ambigue... (des Danseurs corrompus ? Mais oui, il y a ça dans le SJ5... )

Sinon, il n'est dit nul part que les jornistes sont totalement désintéressés par la Ténèbre. Il est vrai que l'Art sombre est pratiquée essentiellement par des obscurantistes (et par quelques des mages gris, il ne faut pas l'oublier) mais c'est lié au Cercle écarlate qui favorise l'obscurantisme.

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[url=http://noneneprod.com/]Nonène prod, les créations et les réflexions d'un auteur qui se professionnalise.[/url]

Pour moi jornisme et conjuration sont antagonistes. Le fondement du trait blanc étant l'amour, cela ne peut être compatible avec la noirceur et la folie entrainée par la conjuration.
S'il existe des sorts pour lutter contre les démons uniquement chez les jornistes ce n'est pas pour rien non ?
Un mage du trait blanc se lançant dans la voie de la ténèbre finira tôt ou tard par delaisser l'Empathie.
Voilà ma vision des choses, sans concession comme d'habitude:)

Fayn le farfadet

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Que les muses éclairent votre route.

Le point de vue se défend, mais n'y a-t-il point là quelque matière pour le Drame ? Le fou d'amour existe bien, après tout !

Je pense comme Blanchy. Le Drame, cher Fayn, le Drame vous dis-je ! Il est le sel de l'Harmonde et la lumière des Hommes.

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Mais vous avez raison , le Drame se mêle de tout et pour cause. L'Ombre est l'associée du Masque donc corrompre ceux qui luttent contre Elle l'intéressera forcément. On aura donc un jorniste ténébreux et perfide qui petit à petit utilisera le Trait noir sans même s'en rendre compte avec le sentiment d'aimer ses danseurs encore plus fort.
Voilà.

Fayn le farfadet

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Que les muses éclairent votre route.

L'idée me plait assez :

Je posais cette question car j'ai deux mages de l'emprise, un humain et un farfadet, jornistes. Je vais donc m'inspirer de vos conseils pour les mener sur les voies de l'Ombre. Un diablotin, très serviable et manipulateur, présentant l'Ombre comme une alternative. M'enfin, cela restera un diablotin...sans doute un délateur pour montrer au combien il est utile et déteste l'injustice... Quand au lien qui lie le jorniste à son danseur, l'idée de remplacer petit à petit le trait blanc par le trait noir est remarquable. Le mage n'en aura pas conscience et pratiquera comme d'habitude l'Emprise... Mais comment réagira le danseur? Tristesse, aveuglement?
Merci pour vos points de vue, j'avais besoin d'y voir plus clair.

Sardack

Personnellement, je verrais très bien un Jorniste s'intéresser à la Conjuration suite aux propositions d'un Haut Diable (Ou d'un de ses émissaires) qui dit vouloir rendre à Noxe sa personnalité première. Quand à savoir si ce Haut Diable dit la vérité....

Tu peux aussi jouer, justement, sur tous les sorts des Jornistes pour lutter contre les Démons : ton conjurateur sera convaincu (A tort ou à raison, selon ce que tu veux faire) que, si les choses vont trop loin, il garde un avantage sur les Démons qu'il conjure grâce à ces sorts.

Quant à l'amour du Jorniste pour les Danseurs, il peut aussi être une motivation : dans des situations où les effets de l'Obscurantisme sont utiles (Guerre, par exemple) la Conjuration peut sembler une alternative intéressante : au lieu d'envoyer au casse-pipe des humains ou des saisonins, ou de torturer de pauvres danseurs pour obtenir des sorts de combat, hop, des Démons-soldats ! Ca semble si facile, dit comme ça....

Sinon, je trouve aussi que l'idée de Fayn est très bonne : un amour lentement perverti, de plus en plus ambigü....
Si tu as l'Art de la Magie, il y a un passage dans le descriptif de chaque Obédience qui traite de la corruptio, et celui sur les Jornistes développe une idée un peu dans ce style.

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Plutôt ne vivre qu'une heure en étant pleinement ce que je suis, que survivre un siècle en n'étant que l'ombre de ce que j'aurais pu être.

Tout à fait d'accord,
tu peux aussi penser à l'influence d'un Advoctus Diaboli qui pourrait "coacher" (ou ne serait-ce que conseiller) le Jorniste et lui présenter la conjuration d'une façon bien ciblée pour lui plaire. (... le tout est de le pousser à mettre le doigt dans l'engrenage).