slagg

Bonjour à tous, confrères éminences grises et amis inspirés,

Je suis actuellement en train de faire jouer la campagne "Le violon de l'Automne", et je me pose une question au sujet de la longueur à donner à chaque acte. J'ai eu l'impression à l'origine que chaque acte correspondait à une séance, mais je trouve dommage de finir une telle campagne en 4 scénarios, sans parler que certaines campagnes (principalement celles du Souffre Jour), semble vouloir des actes beaucoup plus long. Actuellement, je suis sur un rythme de ~10 heures de jeu par acte (deux séances), et ça marche pas trop mal, mais j'ai parfois l'impression "d'étirer" un scénario.

Opinions?

L'affaire est simple: c'est toi qui vois et avant tout tes joueurs. Si ils semblent satisfaits, si vous arrivez à vous retrouvez dans le plaisir de jouer, c'est le principale

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T'as peur dans le noir??

Lionna +1

Il faut permettre, à mon humble avis, au joueur de développer leurs propre jeu, par des intrigues propres ou des quêtes personnelles qui font une sorte de fil rouge durant toutes les campagnes.

Parfois dans certains actes ces intrigues persos prennent beaucoup de place (et de temps) et il ne faut pas les freiner tant que ça amuse les joueurs. Mais il faut tout de même faire attention que les joueurs ne perdent pas de vue l'intrigue principale sinon ça risque de devenir un peu l'anarchie. C'est je pense la seule raison qui te force à ne pas trop trainer pendant les drames.

Le but est simple : Que tout le monde s'amuse le plus possible.
Si tu as l'impression d'expédier trop rapidement un scénario qui nécessite plus d'ampleur, c'est pas bon. Mais si tu fais trainer en longueur des actes qui pourraient être expédiés plus rapidement, tes joueurs vont moins accrocher.
Le tout est de trouver le juste milieu.
De plus, dans certaines campagnes comme le violon de l'automne, il y a pas mal de disatnace entre les lieux où se déroulent chaque acte et c'est l'occasion de développer des scénars annexes. Tu peux aussi mettre en place des intrigues supplémentaires sur les lieux où se déroulent les différents actes.

En fait, tout se résume à la façon de faire une tartine.
La campagne officielle, c'est une cuillère d'une succulente confiture. Tu veux en faire une tartine pour tes joueurs, le tout est qu'elle soit la meilleure possible. Bon, c'est clair que si tu mets toute ta confiture sur un tout petit bout de biscotte (tu fais tout jouer en un temps très court), ce sera pas le plus agréable car ce sera avalé en une bouchée et on a pas le temps de savourer. En plus ça peut être écoeurant.
Au contraire, si tu étales la confiture sur toute une baguette (tu fais traîner chaque acte pour que ça dure plus longtemps), ce sera long à manger, certes, mais trop long du coup. Il n'y aura que très peu épais de confiture sur le pain, et ce ne sera pas bon.
Alors il faut trouver la bonne taille de tartine pour qu'il y ait juste suffisamment de confiture. Si tu veux absolument une tartine plus grande (donc une campagne qui dure plus longtemps) tu rajoutes une autre confiture. (des intrigues annexes quoi). Sachant que tu peux le faire de deux manière :
- Soit tu mélanges les deux confitures, ce qui t'en fait plus que tu peux étaler sur une plus grande tartine (ca veux dire que tu prends la campagne officielle et que tu y rajoutes une ou plusieurs intrigues entremêlées.) Le problème, c'est qu'il devient difficile de différencier les gouts des deux confitures d'origine, et si il y en a une mauvaise et l'autre bonne, le mélange ne sera que médiocre.
- Soit tu alterne les confitures : une bande de la première puis une bande de la seconde, etc. (tu fais jouer un acte du VdA puis autre chose puis tu reviens au VdA, etc.). C'est plus facile a faire, mais ceux à qui tu offres la tartine vont certainement se rendre compte de l'artifice. Ils peuvent l'apprécier, ou pas. Encore une fois, il faut faire attention à ce que les confitures soient de qualité comparable.
Voila pour le conseil cuisine du jour, et n'oubliez pas le bouquet garni !

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"Que votre Flamme illumine le Crépuscule"
Kundun, la petite tortue qui chemine lentement sous la lune.

La métaphore de la confiture est impec, par contre je vois pas bien qui fait le bouquet garni

J'adore l'histoire de tartine. Il faut vraiment être EG pour avoir l'esprit aussi tordu.

Euuuh Kundun...

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T'as peur dans le noir??

Hips !
Euh... non... jamais :

Bah quoi, c'est pas plus simple avec une ch'tite comparaison ? Vous ne regarderez plus jamais la confiture comme avant !

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"Que votre Flamme illumine le Crépuscule"
Kundun, la petite tortue qui chemine lentement sous la lune.

Faut avouer que c'est fun !
Perso, j'ai changé de regard sur la confiture avec Desproges, mais chacun sa chapelle

J'ai aussi beaucoup aimé la comparaison avec la confiture mais je pense qu'un acte débute et finit avec un évènement marquant, ansi il s'agit plus de la façon de proceder des joueurs. En effet bien que l'éminence leurs réserve sa confiture, ceux-ci la mangerons tous d'une façon différente et ainsi je pense que leur part dans la longueur de l'acte est plus que déterminante. On définit ainsi la longueur avec la vitesse d'avancement des inspirés dans le drame, qui est découpé en batterie d'évènement majeurs.

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Que la pratique du déguisement vous épargne...

Là tu mets le doigt sur quelque chose de problématique, qui est le "syndrôme campagne". Trop de MJ ont l'habitude de jouer des campagnes avec des scénars qui s'enchaînent, d'où les fréquentes fins bâclées de scénario du type : "Bon ben vous vous retrouvez devant l'entrée du... [bâillement neurasthénique] J'suis vraiment trop naze, on continue la prochaine fois !" La fin d'un scénario (même celui d'une campagne du commerce) est sans doute l'élément le plus marquant pour les joueurs. Le climax doit être à la hauteur de leurs attentes. A titre d'exemple, est-ce qu'on accrocherait tant aux séries américaines s'il n'y avait pas ces fins d'épisodes absolument dantesques qui nous incitent à dévorer l'épisode d'après, pauvres addicts que nous sommes ? Il n'y a pas que la révélation de fin de saison qui compte.

Bon tout ça pour dire que la longueur d'un scénario dépend du rythme que tu lui donnes, ok, de ce qu'aime tes joueurs, surtout, MAIS aussi de la qualité de ton intro et de la charge émotionnelle de ta fin/conclusion de chaque scénario. Ce n'est pas parce que tu as été excellent au scénar d'avant qu'il faut croire que tout est acquis. La monotonie est la pire chose qui puisse arriver dans le déroulement d'une campagne.

En ce qui concerne le VdA, finir cette campagne en quatre scénarii est absolument impossible !!!

EG ONLY (pour la suite)







Il y a tellement à faire sur l'Île de l'Automne. Rien que la visite de Maldemeure, du sanctuaire des Muses... Rooo, rien que d'y penser, ça me donne envie de la relire !!!