Notre fieffé farfadet a écrit:
Personnellement j'imagine que le sorcier trace à l'encre les contours de l'ombre du danseur pendant sa danse. Là ou les étincelles interviennent c'est qu'elles assurent une certaine persistance de l'ombre du danseur.
Voilà comment je vois la chose.
C'est effectivement comme ça que ça été décrit dans la gamme je crois, mais je trouve que c'est assez irréaliste : sous l'effet de la danse, l'ombre bouge. je mes au défis quiconque de tracer les contours de l'ombre d'un danseur en mouvement...
Personnellement, j'ai adapté la chose ainsi : le sorcier trace les contours d'une ombre choisie et le danseur suit de près le pinceau sur tout le pourtour de la ligne d'encre en virvoletant. Les étincelles se déposent au fur et à mesure sur l'encre à démons, ce qui influence la "conjuration" du sortilège.
Quand la contour de l'ombre est terminé, le danseur fait son dernier pas et quitte presque en même temps que le pinceau, la ligne d'encre, et le sort se déclenche. L'ombre "mute,", se déforme, et produit l'effet commandé par la danse, sous forme de Ténèbre.
L'aspect obscurantiste de la pratique est que dansant sur de l'encre de conjuration, le danseur se brule violemment les pieds et ses bonds sont marqués par la douleur, comme quelqu'un marchand sur des braises. Bien sur plus on se sert d'encres puissantes, plus les effets sur le danseur sont douloureux, voir... fatales avec de l'encre noire.