Je me permet d'ajouter ma mousse de bière...
Concernant les supports de savoir "classiques", papier, parchemin et papyrus (je laisse de coté les écorces, plaques d'argiles et autres coquillages...).
Si le parchemin, de par ses propriétés, résiste relativement bien au temps, ce n'est pas le cas du papier, qui jauni rapidement, sur lequel l'encre, invariablement, perd de sa vivacité (des livres vieux de plusieurs siècles sur parchemin conservent encore toute la fraicheur de leurs couleurs d'origines...)
Bref, d'un point de vue technique, le papier n'est pas un moyen de conservation du savoir, pas à plus de 2 ou 3 siècles. ce qui peut éventuellement être le cas du parchemin sur 2000 ans...
La papier (et l'imprimerie) sont des moyens de diffusions, non de conservation. La conservation du savoir se faisant de manière mécanique grâce à la masse d'écrit sans cesse renouvelée.
Autrement, cela ne concerne pas les savoirs anciens. Même l'écriture sur parchemin, ne pourrait parvenir depuis la flamboyance que sous forme de fragments, à moins d'avoir été calé au fond d'une amphore scellées hermétiquement. Et je ne vois pas l'intérêt de chercher à conserver du savoir si le seul moyen est de le rendre inaccessible...
Comme le sous-entend Alraune, pour la conversion des savoirs anciens (flamboyance), c'est par des procédés magiques qu'il faut chercher les sources, ou par des procédés plus rudimentaires mais plus fiables (gravures...)
Pour les livres plus récents (du temps des trois empires), on peut imaginer le support parchemin, mais qui est un procédé couteux (aujourd'hui, avec 1 boeuf vous acheter 100 livres, au moyen age, 1 livre vous coutait 100 boeufs)
Pour le papier, avant sa production industrielle, c'était un support relativement couteux, certe plus accessible que le parchemin, mais suffisamment rare pour faire l'objet d'édit et être recyclé. Etant donné l'état de l'univers d'Agone, je tablerai sur une production artisanale, sauf, peut-être, à Abyme où il est très facile d'imaginer des démons actionnant des rouleaux énormes pressant des tonnes de pâtes à papier malaxées par des arachnes improbable. Tout ça, bien sur, pour servir la propagande du palais d'acier. Mais il resterait quand même le problème de l'approvisionnement en bois...
_________________ L'important, c'est de savoir croquer sous l'air des muses.
|